Il faut compenser !

Les espaces artificialisés ont ainsi progressé de 70% en 30 ans ! Les chiffres sont là : 40 000 hectares de terres consommées par l’extension urbaine en 1960, 78 000 en 2006. Le mouvement s’accélère !

Il est urgent de changer de cap si l’on veut durablement, produire pour nourrir, rester une force économique, créer des emplois et préserver la biodiversité. Tout le monde doit agir pour que l’agriculture conserve son potentiel de  roduction et son outil de travail fondamental : la terre. FNSEA, les Chambres d’agriculture et JA veulent désormais des actes forts autour de trois propositions phare :

· Eviter et réduire les emprises foncières pour préserver à tout prix les terres pour l’installation des jeunes et le développement agricole ;

· Réhabiliter friches urbaines et industrielles pour créer de nouveaux potentiels ;

· Compenser le potentiel agricole perdu lors de l’artificialisation des terres comme cela se fait lors de la compensation des impacts à l’environnement.

Il faut pour cela, une volonté farouche de réduire la disparition des terres productives pour garder la dynamique agricole des territoires et la vitalité du monde rural. Réunis en journée nationale exceptionnelle pour s’approprier les dispositifs et leur application concrète, les 120 responsables FNSEA, JA et Chambres d’agriculture sont prêts à l’action.

Le dispositif de la compensation collective agricole inscrit ans la loi d’avenir pour l’agriculture et la forêt entre enfin en vigueur le 1er décembre 2016.

Alors oui, la compensation c’est maintenant !