NON à l’écotaxe !

Pas une semaine ne se passe sans une taxe supplémentaire

Une fois de plus, les entreprises alsaciennes vont être pénalisées au détriment de la croissance et de l’emploi. La nouvelle écotaxe dont l’entrée en vigueur doit intervenir le 1er janvier 2014 en est la parfaite illustration.

La FRSEA et les JA Alsace demandent donc l’abrogation de cette taxe injuste et contreproductive.
Injuste, car le niveau de taxation est différent entre les régions françaises, l’Alsace à ce titre est la plus touchée. La taxe représentera 6,3% du montant du transport en Alsace quand il est de 1,8% en Aquitaine ! Au total, l’impact est estimé à près de 5 millions d’euros pour les seuls produits alimentaires alsaciens ce qui va une nouvelle fois plomber la compétitivité des entreprises.

Injuste aussi car les produits locaux seront plus taxés que les produits d’importation.
Alors qu’un poulet importé ne sera soumis qu’une fois au prélèvement du port vers le supermarché. L’élevage d’un poulet localement qui suppose l’acheminement des aliments, le transport de la ferme vers l’abattoir local et la distribution conduira ce poulet à être taxé 5 à 6 fois.

A l’heure où l’on prône les circuits de proximité, le message envoyé par nos élus n’est pas très clair.
Alors que le redressement productif de la France est soit disant une priorité pour nos élus, nous ne pouvons supporter la mise en place d’une charge supplémentaire pour un des secteurs phare de la balance commerciale française.

C’est pourquoi, la FRSEA et les JA Alsace vous convient au lancement de l’action « STOP à l’écotaxe » qui prendra la forme d'une campagne d'affichage sur les routes.

Pourquoi demandons-nous l’ajournement de l’écotaxe ?

Une nouvelle charge pour nos fermes et nos filières que nous ne pourrons pas répercuter à l’aval.
Une charge 5 à 6 fois supérieure pour un produit français comparé au même produit venu d’ailleurs !
Une taxe supportée surtout par les produits de proximité… pour financer l’évolution des modes de transports des produits de grand transit, donc d’importation !

Dans l’agriculture et l’agro-alimentaire la taxe transport c’est :

Un avantage compétitif de plus pour les produits importés face à ceux de proximité.
De la valeur ajoutée, de l’emploi en moins dans nos territoires.
Une pénalisation des zones à faible densité de production face à celles qui seront plus spécialisées !